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jeudi 30 décembre 2010

Le 31 décembre à minuit ,l'Europe aura une nouvelle Capitale de la Culture,Tallinn est prête!


"At midnight Europe will have a new Capital of Culture, Tallinn 2011 is ready to go"!
La cérémonie d'ouverture aura lieu à Tallinn dans la nuit du nouvel an avec un grand concert populaire et des feux d'artifice.
Tallinn accueille pour cet évènement un nombre sans précédent de médias internationaux,journalistes de presse ,agences de presse, radios et réseaux de télévision , tels que CNN, Reuters ,BBC ,France 24 ,ZDF,ARD, CNBC, CCTV, etc ...
Les images de la cérémonie d'ouverture seront directement diffusées aux membres de l'Union européenne de radiodiffusion (EBU).     
70 chaînes de membres de l'EBU ont manifesté leur intérêt pour diffuser en direct de la place du Théâtre de Tallinn à minuit .
Cet événement rencontre de la part des médias du monde entier le plus grand intérêt jamais vu en Estonie .

Tallinn 2011, ERR, National Opera Estonia & various cultural establishments in Tallinn.
 Tallinn , capitale de l'Estonie se trouve au bord de la mer baltique . Elle sera Capitale Européenne de la Culture en 2011 .
De multiples événements culturels y auront donc lieu en 2011 ,tels que des expositions, des concerts et des spectacles vivants .
Ceux-ci se succèderont tout au long de cette année , notamment sur le thème de la mer.


Tallinn est un symbole d'intemporalité , son Histoire présente et future ne font qu'une .
Dans la cité maritime de Tallinn ,les différentes cultures de l'Est , de l'Ouest , du Nord et de l'Europe Centrale se rencontrent.
Sa vieille ville appartient au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Tallinn accueille des festivals de chant ,qui témoignent de l'amour durable des Estoniens pour la musique et de la quête du peuple estonien pour la liberté .
Au fil des siècles, de nombreuses légendes sont nées de son Histoire multiculturelle et de ses traditions ; cette année 2011 sera pour Tallinn l'occasion de les partager avec toute l'Europe.

Le 1er janvier 2011 , l'Estonie sera le 17ème pays membre de la zone euro

 Début 2011, ce sera au tour de l'Estonie de rejoindre la zone euro


Malgré la crise de la zone euro, l'Estonie adoptera la monnaie européenne le 1er janvier 2011.  

"Tere euro !... Bonjour l'euro" !

 
Ce petit pays du nord de l'Europe est un Etat membre de l'Union européenne (UE) depuis le 1er mai 2004.
L’Estonie sera le 17ème Etat membre de l’Union européenne à adopter la monnaie commune.
Depuis 1992 (date de la création de sa nouvelle monnaie depuis son indépendance en 1991) jusqu'à aujourd'hui , l’Estonie utilisait la couronne estonienne .
En estonien , couronne estonienne se dit : eesti kroon
L' abréviation internationale est : EEK 
1 euro équivaut à 15,6466 EEK ± 15 %. 

La zone euro va donc compter dix-sept pays et environ 330 millions d'habitants avec l'Estonie qui la rejoint au 1er janvier, à un moment où la monnaie européenne traverse sa plus grave crise depuis sa création en 1999 ,crise due à l'ampleur de la dette des Etats membres.



L’Estonie face à une zone euro en crise
Avec un déficit public de 1,7 % du PIB (produit intérieur brut) en 2009 et une dette publique de 7% du PIB, le petit État balte fait figure de bon élève de l’union européenne. Mais, dans un contexte de crise, l’opinion publique reste très divisée sur l’intégration à cette zone euro , car pour le peuple estonien, la couronne estonienne est liée à l'identité nationale de ce petit pays .
Germain Andrieux est parti à Tallinn, à la rencontre des Estoniens, pour donner une autre perspective de la crise, l’un des thèmes traités dans l’émission Europe Hebdo, suivre le lien suivant pour le visionner :  Europe Hebdo : reportage spécial en Estonie

Un autre reportage sur France 24 :  De la couronne à l'euro 


Euro en Estonie: tout ce qu'il faut savoir

 

Les " euros" de l'Estonie - 1er janvier 2011

http://www.lcpan.fr/Europe-Hebdo-reportage-special-en-09920.html 
http://www.suite101.fr/content/estonie--17eme-pays-membre-de-la-zone-euro-a22878

mercredi 22 décembre 2010

Turku et Tallinn Capitales européennes de la culture en 2011

Tallinn












Turku





 22 décembre 2010 : 
Communication de la Commission européenne du 21.12.10 - Coopération et Europe / Jeunesse, culture et sport

Turku (Finlande) et Tallinn (Estonie) sont Capitales européennes de la culture en 2011. La manifestation débutera officiellement le 1er janvier à Tallinn et le 15 Janvier à Turku et de nombreux événements se dérouleront tout au long de l'année 2011.
 

Madame Androulla Vassiliou, la Commissaire européenne en charge de l'éducation, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse, a déclaré : "Je me réjouis des festivités annoncées pour les cérémonies d'ouverture à Turku et Tallinn. La manifestation Capitale européenne de la culture est une des plus prestigieuses initiatives de l'Union européenne dans le domaine culturel. Elle a démontré son potentiel en termes de création d'emplois, de régénération urbaine, de créativité, et son attractivité à l'échelle européenne. Je souhaite tous les succès aux deux Capitales européennes de la culture 2011!"
La cérémonie d'ouverture à Tallinn se tiendra dans la nuit du nouvel an avec un grand concert populaire assorti de feux d'artifice. De multiples évènements culturels sont inscrits au programme de Tallinn 2011 : des expositions, des concerts et des spectacles vivants se succèderont tout au long de l'année, notamment sur le thème de la mer, qui borde la ville. 

Turku, de son côté, ouvrira les festivités le 15 janvier, avec un grand spectacle en plein air sur la rivière qui parcourt la ville. Cette cérémonie donnera l'impulsion à un programme culturel riche qui devrait embraser la ville finlandaise tout au long de l'année 2011.
A l'automne 2010, la Commission européenne a attribué le prix Mélina Mercouri (1.5 millions d'euros) aux deux Capitales 2011 pour la qualité de leurs préparatifs.
De nombreux artistes étrangers ont été invités à Tallinn et à Turku et cela va contribuer au succès de ces villes et à la dimension européenne des événements.
La manifestation "Capitale européenne de la culture" est l'un des événements culturels les plus en vue en Europe. Les Capitales sont sélectionnées sur la base d'un programme culturel qui doit présenter une dimension européenne, faire participer la population, être attractif à l'échelle européenne et s'inscrire dans le développement de long terme de la ville.
C'est aussi une occasion privilégiée pour les villes de modifier leur image, de se positionner sur la carte mondiale, d'attirer davantage de touristes et de penser le développement de la ville à travers la culture. Le titre génère des effets de long terme, non seulement dans le domaine culturel, mais aussi social et économique, tant pour la ville qui le porte que pour sa région. Une étude a notamment montré une augmentation moyenne du nombre de séjours touristiques d'au moins une nuit dans la ville de 12% par rapport à l'année précédent le titre; ce pourcentage ayant atteint 25% pour Liverpool en 2008 et Sibiu (Roumanie) en 2007.
Après Turku et Tallinn en 2011, les futures Capitales sont Guimarães (Portugal) et Maribor (Slovénie) en 2012, Marseille (France) et Košice (Slovaquie) en 2013, puis Umeå (Suède) et Riga (Lettonie) en 2014, Mons (Belgique) et Plzeò (République tchèque) en 2015.
 

en savoir plus :


vendredi 17 décembre 2010

La seconde jeunesse du port de Bréhémont

Le port en juillet 2009

Le 11 décembre dernier , le port de Bréhémont a été officiellement rendu à la Loire .
Les travaux réalisés ces derniers mois lui ont redonné son lustre d'antan.
Fort de ses escaliers rénovés , des cales nettoyées et réhabilitées , de nouveaux éclairages,et de l'installation d'anneaux pour amarrer les bateaux (sans oublier le débroussaillage des perrés), le site illustre les efforts entrepris par le Département dans le cadre du programme de remise en état des ports de Loire .

photo du port avant la réhabilitation : http://nicole.fond-ecran-image.com/blog-photo/category/de-merveilleux-sites-de-ma-touraine/le-petit-port-de-brehemont-en-touraine/

Faire vivre la batellerie
Plus largement, ces actions visent à préserver et faire vivre la batellerie et ses savoir-faire au coeur du Val de Loire, classé patrimoine mondial par l'Unesco. 
Le conseil général souhaite que les Tourangeaux puissent se tourner plus volontiers vers leur fleuve et ses affluents, sources d'une richesse naturelle qui est partie intégrante de leur identité.
Parmi les premiers ports à faire l'objet d'une réhabilitation: Chouzé-sur-Loire ,Langeais,et ,à l'horizon 2011 , La Chapelle-sur-Loire, Saint-Germain-sur-Vienne et Candes-Saint-Martin.

Vidéo "Cure de jeunesse pour le port de Bréhémont" sur Youtube

















Source :
"C'est en Touraine", le magazine du Conseil général d'Indre et Loire

dimanche 12 décembre 2010

Juhan Liiv, un poète estonien


Juhan Liiv ,né le 30 avril 1864 à Alatskivi (Estonie) et décédé le 1er décembre 1913 à Kavastu-Koosa( actuellement Luunja, Comté de Tartumaa- Estonie-) est un poète estonien.
Sa vie et son œuvre , marquées du sceau du mal de vivre et de la folie, font de lui le premier poète maudit estonien.

Septième enfant d’une famille paysanne très pauvre, garçon solitaire et renfermé, de santé fragile, il fréquente l’école par intermittence, étudie le journalisme à Tartu ,puis commence en 1885 une carrière de journaliste.
En 1892, il abandonne son emploi pour se consacrer entièrement à son œuvre. Commence alors une période de création intense, occupée principalement par l’écriture de longues nouvelles. Ses premiers livres lui valent une certaine notoriété en tant que prosateur. Mais les troubles mentaux qui se déclarent vers cette époque l’empêchent de poursuivre dans cette voie. Sujet à des hallucinations visuelles et auditives, atteint du délire de la persécution, il est interné en 1894 dans un établissement psychiatrique, d’où il ressort sans avoir été véritablement guéri.
Il mène dès lors une vie errante et chaotique dans sa région d’origine, perdant tout contact avec les milieux littéraires. On le croit mort ; il continue pourtant à écrire des poèmes. 
Redécouvert en 1902, il se retrouve propulsé sur le devant de la scène littéraire.
Ses nouvelles sont rééditées, ses poèmes récents publiés. Il suscite l’admiration du groupe de jeunes écrivains néo-romantiques qui se fait connaître en 1905 sous le nom de Noor-Eesti (" Jeune-Estonie "). 
Malgré le soutien moral et matériel dont il bénéficie alors, sa santé mentale se dégrade (persuadé d’être l’héritier du trône de Pologne, il tente un jour de se rendre en train à Varsovie, mais comme il voyage sans billet, les contrôleurs l’obligent à descendre). 
Il meurt de la tuberculose le 1er décembre 1913.


Dans ses œuvres en prose écrites avant son internement, Juhan Liiv apparaît comme un représentant du courant réaliste qui se développe en Estonie dans la dernière décennie du XIXe siècle.
Dès son premier recueil, Dix histoires, publié en 1893, il manifeste son intérêt pour le petit peuple des campagnes, qu’il décrit avec chaleur dans une langue sobre et poétique. L’ombre, longue nouvelle publiée l’année suivante, est incontestablement l’œuvre la plus aboutie de cette première période.
Elle retrace l’évolution spirituelle d’un jeune paysan estonien avant l’abolition du servage dans les provinces baltiques. Bénéficiant, grâce aux idéaux humanistes du fils du baron allemand, de la possibilité de se cultiver et de s’élever peu à peu au-dessus de sa condition, il se heurte à l’intransigeance et au conservatisme social de son maître, qui lui inflige une punition cruelle à la suite de laquelle il perd la raison. Le réalisme pessimiste de Liiv est tempéré ici par la présence d’éléments poétiques traités sur un mode quasi-symboliste, comme la rumeur obsédante du lac Peipsi et ses eaux bleues qui scintillent au-delà de la forêt, symbole de l’Idéal inaccessible.

Les poèmes de Juhan Liiv écrits après son internement — dont une partie seulement a été publiée de son vivant (Poésies, 1909) — font de lui le génie le plus singulier de la poésie estonienne. Le premier, il coupe les ponts avec la poésie post-romantique pour se forger un style personnel d’une nouveauté radicale, caractérisé par la musicalité, la brièveté et la simplicité des formes, en quoi l’on peut voir l’influence de la maladie mentale qui l’empêche de se concentrer durablement. Issus d’une pulsion créatrice pure, non destinés à la publication, ses poèmes touchent aussi par leur sincérité absolue dans l’expression de la tragédie personnelle de l’auteur. La nature y occupe une place importante : si elle apparaît parfois comme une source de beauté et d’espoir, elle est le plus souvent décrite comme un monde en décadence, miroir de la fatigue et de la douleur du poète. À travers le prisme d’une conscience malade et angoissée, la thématique patriotique, également très présente, acquiert des accents tragiques et une force sans précédent dans la poésie estonienne.

L’œuvre de Liiv est marquée par une grande sensibilité, sa maladie mentale, la solitude et la pauvreté. Quelques poèmes moins sombres montrent son amour pour son pays.
Le rayonnement de Juhan Liiv en Estonie a été immense et durable. Il a marqué de son empreinte la poésie ultérieure et nombre de ses textes ont été mis en musique.
Depuis 1965, un prix littéraire estonien porte son nom.
Un poème de Juhan Liiv : KAS MA EESTIT UNES NÄGIN ? ( Ai-je rêvé de l'Estonie ?

Kas ma Eestit unes nägin ?
Nägin lained laevu täis,
nägin viljarikast randa,
merehõlm ta ümber käis.

Ei see olnud mitte unes, 
ilmsi tuli kujutus: 
oli vaev mul,oli valu, 
kuni tuli kahvatus.

Tõusku, tõusku valuvägi 
surmaorust ülesse, 
teed ta otsib,
elujõgi, kuni jõuab merele.
                      
Traduction du poème par Antoine Chalvin :


Ai-je rêvé de l'Estonie ?

Ai-je rêvé de l’Estonie ?
J’ai vu des bateaux sur la houle,
Des côtes riches et fertiles,
La mer autour qui s’y enroule.

Mais non, ce n’était pas un rêve ;
C’était vrai : j’ai vu cette image,
J’ai ressenti douleur et peine,
Si fort qu’a pâli mon visage.

Lève-toi, peuple de douleur,
 Remonte du val de la mort,  
Cherche la voie, fleuve de vie,
Qui te conduira vers la mer.

Autres poèmes , cliquez ici .

Sources et autres liens  :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Juhan_Liiv
http://www.litterature-estonienne.com/Liiv.html
http://www.litterature-estonienne.com/Liivpoemes.html





Tombe de Juhan Liiv au cimetière d'Alatskivi.
Château d'Alatskivi.

vendredi 10 décembre 2010

Violente tempête de neige en Estonie :"restez chez vous si vous pouvez" !


Une violente tempête fait rage en Estonie depuis hier matin 9h, rendant de nombreuses routes impraticables, laissant des milliers de personnes sans électricité et faisant un mort .
Cette tempête d'une violence exceptionnelle jamais vue encore en Estonie , surnommée Monika , a causé des pannes de courant dans plus de 10000 foyers et occasionné plus de 50 accidents de la circulation alors que les vents violents et les chutes de neige persistaient .
Elle a envahi l'Estonie jeudi matin vers 9 h avec un vent extrêmement fort et de lourdes chutes de neige ininterrompues jusqu'à 16h aujourd'hui ,paralysant tout le pays , causant des pannes de courant , des accidents et un mort sur l'autoroute Tallinn-Narva .
La sécurité routière a fermé des routes ,un grand nombre d'entre elles étant devenues impraticables , et les secours ont évacué les gens dont les véhicules étaient bloqués par la neige.


Le mot d'ordre des services de secours :" restez chez vous ,si vous pouvez"

Expliquant la situation à la télévision estonienne , le porte-parole des services de secours, Reimo Raja , a prévenu la population estonienne des dangers liés à la tempête de neige et a conseillé à ceux qui pouvaient éviter de sortir de rester chez eux .
"Partout, les arbres sont tombés sur les lignes électriques ,et comme une très grande quantité de neige est tombée , les gens ont été parfois piégés par la neige  ".

Eviter les autoroutes et les aéroports 
 S'il semble que la situation nécessitera encore du temps pour revenir à la normale et  ne plus souffrir des conséquences de la tempête de neige en Estonie ,le conseil donné  par les autorités est d'éviter de prendre sa voiture - et particulièrement d'emprunter les autoroutes ou de se rendre à l'aéroport de Tallinn - si les gens n'en ont pas réellement besoin  .

Un rapide examen du site de l'aéroport de Tallinn montre encore le chaos causé par la tempête de neige , avec des vols annulés ou fortement retardés à cause des difficultés pour les avions d'atteindre les pistes , tandis que les dernières nouvelles de l'autoroute Tallinn- Narva rapportent que 600 personnes à l'intérieur de leurs voitures et camions enlisés dans la neige , attendent des secours .
Une fois que tout cela sera terminé ,mais alors seulement , il sera enfin temps de comprendre pourquoi -alors que les services de prévision météorologique avaient averti de l'arrivée de la tempête de neige en Estonie ,rien n'a été préparé, faisant en sorte de minimiser les conséquences de la tempête de neige . Simplement ,les gens n'auraient pas eu à attendre la fin de ce cauchemar blanc dans une voiture gelée et piégée sur l'autoroute Tallinn-Narva .

Une vidéo sur Postimees.ee 
Un article en français et d'autres photos sur le blog "Estonie Tallinn" : Monika paralyse l'Estonie   
Sources :
http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?s=480c8f32e4238c127f0d457ee7b43e30&p=68692815

 







 







 

























jeudi 9 décembre 2010

Noël 2010 : des Estoniens passionnés s'attaquent à Riga :)

Place centrale de Riga  
Illustration: Karmo Ruusmaa
"Je t'avais dit que l'arbre de Noël estonien était beaucoup plus vieux que le letton"
et on peut lire dans le coin gauche en bas de l'illustration : "pays du premier arbre de Noël"


Pour faire suite au très joli post mis en ligne le 1er décembre sur le blog "Gilles en Lettonie", nous rapportant la légende lettone du premier arbre de Noël ,j'ai relevé sur le site news.err.ee   cette illustration , clin d'œil au post de Gilles !
Pour bien comprendre l'illustration ,il faut lire ce post : Riga, lieu de naissance de l’arbre de Noël.


La raison de cette "dispute pour l'attribution de l'arbre de Noël" est que chaque "authentique" Estonien prétend que le premier arbre de Noël a été érigé à Tallinn ,et que la nation voisine , la Lettonie essaye de leur voler la renommée.
Lire le récit en anglais : "Latvia Claims Original Christmas Tree"( La Lettonie revendique les origines de l'arbre de Noël) .




Source : 
http://news.err.ee/sketchbook/029a3478-f514-42a3-9274-4d861d287b01

lundi 6 décembre 2010

Il fait froid mais ça ne date pas d'hier ! (Herodote.net)

Jacob von Ruysdael (1628-1682)

L'article suivant est extrait du site : Herodote.net
Cet article, écrit par Yves Chenal ,est de saison et de circonstance,car il parle d'hivers très anciens et extrêmement froids , nous donnant la preuve si besoin était ,qu'il y a bien longtemps , nos ancêtres ont connu des hivers très froids , bien plus froids que l'"hiver" 2010 dont tous les médias nous parlent comme si pour la première fois ,on avait si froid en France !
Je rappelle en passant que l'hiver n'est pas encore commencé ,ce ne sera effectif que le 21 décembre prochain ,encore 15 jours d'automne ...


 "Il y eut cette année un hiver extraordinairement glacial et neigeux, à tel point que les communications des routes et la navigation du Tibre furent suspendues; cependant des approvisionnements considérables, ménagés d'avance, permirent de ne point hausser le prix des vivres".
Ainsi l'historien Tite-Live, mort en 17 de notre ère, décrit-il l'hiver particulièrement rigoureux qui aurait sévi en 399 avant notre ère, avec les conséquences habituelles : disette et cherté des vivres.
Les grandes froidures ne provoquent pas seulement une spéculation sur les céréales. Elles peuvent aussi entraîner des famines meurtrières. Ce fut souvent le cas du haut Moyen Âge au siècle des Lumières, le XVIIIe siècle.

  • Quand le gel se fait le complice des barbares
Elles ont aussi parfois des conséquences géopolitiques inattendues. C'est ainsi que le 31 décembre 406, les Vandales, accompagnés des Alains et Suèves, passent en Gaule en traversant le Rhin qui avait exceptionnellement gelé cette année-là.
Depuis plusieurs années, ces peuples germaniques, poussés par l'avance des Huns à l'est de l'Europe, tentaient de pénétrer dans l'Empire romain. Jusque là, ils avaient été repoussés, en particulier par les Francs alliés à Rome, qui leur avaient causé de lourdes pertes à proximité du Danube. On les retrouve en cette fin décembre 406 bien plus au nord puisqu'ils passent le Rhin en face de Mayence, qu'ils mettent ensuite à sac.
Les troupes impériales, accaparées par les luttes intestines et les menaces d'autres peuples, au premier rang desquels les Goths, se montrent incapables, et même peu désireuses, de réagir. Dans les mois et années qui suivent, elles laissent les assaillants s'en prendre aux villes de la région (Reims, Trêves), puis se répandre dans toute la Gaule, avant de passer en Espagne en 409.

  • Haut Moyen Âge : au-delà de l'imaginable
Les chroniques nous fournissent au début du Moyen Âge une liste d'hivers particulièrement froids et rigoureux, comme 763-764, 859-860, 1076-1077...
Rappelons au passage que les grands froids ne sont pas les seules causes de famine : des épisodes pluvieux intenses, pendant l'été, peuvent aussi avoir des conséquences dramatiques en faisant pourrir les blés. 
Le moine Raoul Glaber raconte ainsi une famine dans les années 1030 en Bourgogne :
"Des pluies continuelles avaient imbibé la terre entière au point que pendant trois ans on ne put creuser de sillons capables de recevoir la semence. Au temps de la moisson, les mauvaises herbes et la triste ivraie avaient recouvert toute la surface des champs".

Lorsque le froid s'y met, les horreurs dépassent l'imaginable : "Hélas ! chose rarement entendue au cours des âges, une faim enragée poussa les hommes à dévorer de la chair humaine. Des voyageurs étaient enlevés par de plus robustes qu'eux, leurs membres découpés, cuits au feu et dévorés. Bien des gens qui se rendaient d'un lieu à un autre pour fuir la famine, et avaient trouvé en chemin l'hospitalité, furent pendant la nuit égorgés, et servirent de nourriture à ceux qui les avaient accueillis. Beaucoup, en montrant un fruit ou un œuf à des enfants, les attiraient dans des lieux écartés, les massacraient et les dévoraient. Les corps des morts furent en bien des endroits arrachés à la terre et servirent également à apaiser la faim...".

  • Le "petit âge glaciaire"
Après trois siècles de relative douceur, durant lesquels les récoltes se font plus abondantes et la population européenne triple en nombre, les hivers reviennent en force au XVe siècle et plus spécialement à partir des années 1550 et jusque vers 1860, durant ce que l'on a appelé le "petit âge glaciaire", avec une baisse de la température moyenne d'environ un degré Celsius.


 L'hiver 1407-1408 est particulièrement froid et long, marqué par deux longs épisodes de gel, de la mi-novembre à la fin janvier, puis de la mi-février au début avril. Les fleuves sont gelés ou charrient des glaçons.
Le ravitaillement par voie fluviale, essentiel au Moyen Âge, devient problématique et les moulins ne peuvent plus fonctionner, or ils représentent alors une source d'énergie essentielle pour de nombreuses activités.
Le vin comme l'encre gèlent dans leurs récipients et le bois de chauffage se fait rare.
  
  • Les hivers du règne de Louis XIV
Curieusement, c'est sans doute sous le règne du Roi-Soleil,Louis XIV, que les hivers apparaissent comme les plus rigoureux, les plus meurtriers aussi.
Le début des années 1690 voit une alternance de grands froids et de canicules, ce qui entraîne l'une des pires famines connues : tous les registres paroissiaux enregistrent pour les années 1693-1694 une multiplication par trois ou quatre du nombre des décès, une baisse sensible du nombre des mariages et une diminution plus importante encore du nombre de baptêmes (par suite d'aménorrhées ou de dénutrition).
En 1708-1709, le pays, déjà épuisé par la guerre de Succession d'Espagne, connaît un hiver exceptionnel, le "Grand Hyver" [orthographe de l'époque].
Le prix du blé est multiplié par plus de dix et ce n'est pas tout... On lit dans un registre paroissial de Tours :
"Le pain était à peine sorti du four qu'il gelait, et le vin gelait visiblement en le versant dans le verre. On ne buvait qu'à la glace. On ne pouvait s'échauffer qu'avec le meilleur feu. On ne pouvait dans les rues distinguer les vieux et les jeunes parce qu'on avait pareillement la barbe et les cheveux blancs".
Des émeutes éclatent au sein d'une population dont les registres paroissiaux disent l'exaspération et l'angoisse.


Thierry Sabot (Contexte) cite le registre du curé de Vougy (Loire) :
"Le soir du six janvier, il commença à faire froid, et ce froid fut si extraordinaire et si violent pendant cinq à six jours qu'on disait n'en avoir jamais vu un semblable. Le temps se radoucit et il fit quelques pluies et neiges, qui rétablirent en apparence tout ce que la rigueur du froid avait beaucoup mortifié. Mais il survint un second froid vers le vingt janvier, qui fut plus violent et plus aigu que le premier qui fit beaucoup de mal, puisqu'il tua et fit mourir beaucoup de pauvres, qui, s'étant couchés se portant assez bien, on les trouvait le lendemain matin morts par la rigueur du froid (...). La famine a été si grande qu'on ne peut concevoir la quantité de personnes mortes de faim dans les chemins en allant demander l'aumône. Il y en eut beaucoup de dévorées par les chiens et les loups ; enfin il est mort pour le moins la moitié des habitants de cette paroisse. Il est resté très peu d'enfants. De quatre cent dix communiants que j'avais en 1708, il ne m'en est resté que 240 ".

Les années 1780 ont aussi été marquées par plusieurs phénomènes climatiques exceptionnels. L'éruption d'un volcan islandais, le Laki, en juin 1783, obscurcit l'atmosphère terrestre pendant les mois suivants, jusqu'à entraîner une baisse des températures.
Également cité par Thierry Sabot, le curé du village d'Azolette, dans le haut Beaujolais, note dans son journal :
"L'hiver de 1785 sera longtemps mémorable par la grande abondance de ses neiges. La campagne en fut couverte durant six mois, à peu près, c'est à dire depuis le mois de décembre 1784 jusque vers la fin d'avril 1785. Comme il en était beaucoup tombé durant l'hiver 1784, on n'eut jamais imaginé que le suivant en donnerait encore en plus grande quantité. On fut trompé. Il en tomba à deux ou trois reprises jusqu'à 13 ou 14 pouces... Il s'en fit partout en rase campagne, comme dans nos montagnes, des amas considérables, ces amas furent surtout occasionnés par une bise violente qui s'éleva le dimanche de la Passion 13 mars ".

L'hiver rigoureux de 1788-1789, précédé d'un été pourri, est à l'origine d'une tension sur le prix des céréales. Il n'est pas sans lien avec le déclenchement de la Révolution française et avec la place centrale du prix du blé dans son déroulement.

 Monet , l'Hiver

Plus près de nous, le 1er février 1954, l'abbé Pierre, créateur du mouvement Emmaüs, lance son fameux appel à la radio en faveur des sans-abris : 
"Mes amis, au secours ! Une femme vient de mourir gelée, cette nuit, à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée...". 
Les Français se mobilisent. C'est le début d'un immense mouvement charitable. En pleine période de reconstruction, la question du logement est posée et reparaît dès lors à chaque hiver suivant, plus encore lors des hivers très froids, comme celui de 1956-57.
Les années 1960-1970 connaissent une embellie. Le froid provoque une gigantesque panne d'électricité le matin du lundi 19 décembre 1978, la plus grande qu'ait jamais connue la France. Il n'empêche que les rigueurs de cet hiver ne suscitent pas de grand émoi autour des sans-logis. Le problème du logement revient à l'ordre du jour et de façon de plus en plus cruciale jusqu'à nos jours du fait de l'arrêt progressif de l'effort de construction (300.000 logements neufs en 2010 au lieu de 500.000 par an dans les années 1960) et de la montée croissante de la pauvreté.

Source :
http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=558

dimanche 5 décembre 2010

Val de Loire , dix ans d'inscription au Patrimoine Mondial de l'Unesco



Le Val de Loire fête le 10è anniversaire de son inscription par l'Unesco sur la liste du patrimoine mondial .L'occasion de partir à la redécouverte d'un paysage culturel vivant exceptionnel ,mis en valeur par de multiples initiatives déployées avec l'aide de la Région.

Le Val de Loire, avec ses 280 km de long et ses 800 km2 (de Sully-sur-Loire dans le Loiret, à Chalonnes-sur-Loire dans le Maine-et-Loire), est depuis l'an 2000 le plus vaste site de France jamais inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des" paysages culturels vivants".
Il concerne 1,2 millions d’habitants (qui y vivent, y travaillent, s’y déplacent…), 2 régions (Centre et Pays de la loire), 4 départements (Loiret, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Maine-et-Loire), 6 agglomérations (Orléans, Blois, Tours, Chinon, Saumur, Angers), 1 Parc Naturel Régional (Loire-Anjou-Touraine) et 160 communes.

La célébration de ce 10è anniversaire est une occasion supplémentaire de re-découvrir le Val de Loire, les paysages ligériens et les milieux naturels, les villes de caractère et les cités historiques, le vignoble (Sancerre, Vouvray, Bourgueil, Montlouis, Chinon, Touraine, etc.), les Châteaux de la Loire (Chambord, Villandry, Cheverny, Azay-le-Rideau, etc.), la Loire à Vélo (800 km d’itinéraire balisé et sécurisé le long de la Loire), la gastronomie, les produits du terroir et l’art de vivre, les balades et randonnées, les lieux insolites…
  
L’inscription du Val de Loire au Patrimoine Mondial a eu un impact en termes d’image et d’accroissement de l’activité touristique. 
On observe dans le Val de Loire une concentration de la fréquentation des clientèles françaises et étrangères qui visitent en nombre les monuments, les sites touristiques et les musées.
Aujourd’hui, les « Grands Sites du Val de Loire »* accueillent au total plus de 5 millions de visiteurs par an et "La Loire à Vélo" est fréquentée par plus de 300 000 touristes à vélo par an, pour ne citer que ces deux exemples.

* : Châteaux de Sully-sur-Loire, Chambord, Cheverny, Blois, Amboise, Le Clos Lucé, Valençay, Loches, Chenonceau, Villandry, Azay-le-Rideau, Langeais, Saumur (et son cadre noir), Angers, Nantes, ainsi que le domaine régional de Chaumont-sur-Loire, l’Abbaye de Fontevraud, la Forteresse royale de Chinon.
Pour en savoir plus : www.loire-chateaux.org)

La reconnaissance du Val de Loire par l’UNESCO a suscité un foisonnement de projets et d’événements, à caractère culturel principalement (Festival de Loire, Caravane de Loire, Jours de Loire, Tours-sur-Loire…), qui témoignent de l’appropriation par les acteurs, les institutions et les politiques, de cette inscription.

Enfin, cette inscription a permis ou favorisé la création de nouvelles offres touristiques et de loisirs liées à la Loire, souvent exemplaires et originales, permettant de découvrir et redécouvrir, au fil des saisons, le paysage culturel du Val de Loire.

Sources :
http://www.regioncentre.fr/jahia/Jahia/AccueilRegionCentre/ConseilRegionalCentre#

vendredi 3 décembre 2010

Genève, 4 décembre 2010 : 33 ème Course de l'Escalade


Alors qu'une épaisse couverture blanche recouvre Genève et sa région, la traditionnelle Course de l'Escalade devrait pourtant avoir lieu samedi 4 décembre.
Mais ,à cause de la météo, les organisateurs de la Course de l'Escalade angoissent :c'est le branle-bas de combat pour tenter d'assurer, malgré la neige, la tenue de l'événement.
Une course à pied, en principe, a lieu par tous les temps. Les cas d'annulation, comme celui du dernier Ultra Trail du Mont-Blanc, sont rarissimes.
Cela n'est jamais arrivé en 32 éditions de l'Escalade, mais la situation cette année est exceptionnelle, avec le manteau blanc qui recouvre Genève, les températures très basses et la chaussée "archi"-glissante.
Pour être tenu informé de l'évolution de la situation ( neige et météo) , cliquez ici .

La course de l'Escalade est une manifestation d'athlétisme et une fête populaire qui a lieu chaque année à Genève au mois de décembre . Dès 1990 elle  a constitué le plus grand événement du genre en Suisse.
La course se déroule chaque année depuis 1978 durant le week-end précédent le traditionnel défilé historique commémorant l'Escalade.





 La fête de l'Escalade commémore, selon la tradition, l'échec des troupes savoyardes qui se lancèrent à l'assaut de Genève le 12 décembre 1602.
 
Des enfants chantant le "Cé qu'è lainô", qui raconte les événements de 1602 en vieux patois genevois. Ils vont, déguisés, de bistrot en bistrot, tandis que les membres de la "Compagnie de 1602" patrouillent à cheval, en costumes d'époque avec des piques et des lances.
Point fort du week-end, la procession aux flambeaux, avec plus de 1000 participants en costumes d'époque, défilera dans les rues sombres de la vieille ville et terminera son parcours sur le parvis de la cathédrale devant un feu de joie.
Une des surprises qu'offre "l'Escalade" est le passage de Monetier, qui n'est ouvert au public qu'une fois par an. Il mène les visiteurs vers les restes des fortifications romaines. A la sortie, un verre de vin chaud est offert aux visiteurs pour leur faire oublier le froid. De la soupe fumante attend également les amateurs sous l'Ancien Arsenal en face de l'Hôtel de Ville. Plus exactement la soupe de la Mère Royaume.
La tradition veut que dame Royaume - épouse du monnayeur de la République - entendant le tumulte de la bataille qui se déroulait sous ses fenêtres - prit sa marmite de dessus le feu et en coiffa un savoyard qui tomba "roide". 


Marmites de l'Escalade


On doit d'ailleurs à cette illustre citoyenne la plus charmante des traditions genevoises. Le soir du 12 décembre, tous les genevois ont chez eux une marmite en chocolat, frappée aux armes de Genève et remplie de légumes en massepain. La coutume veut que le plus vieux et le plus jeune brisent la marmite ensemble, avant que toute l'assemblée ne se précipite pour la déguster non sans avoir - auparavant - chanté la première strophe du "cé qu'è lainô".





http://www.geneve-tourisme.ch/?rubrique=0000000577

mardi 30 novembre 2010

Le froid a fait une entrée remarquée et précoce en Europe




 L'Europe grelotte , le froid s'étant installé sur le continent avec plusieurs semaines d'avance, y battant record sur record, notamment en Grande-Bretagne, où c'est la première fois qu'il neige aussi tôt depuis 17 ans, mais également en France, aux Pays-Bas, en Suisse ou en Suède.

L'aéroport d'Édimbourg, en Écosse, a dû être fermé à plusieurs reprises depuis dimanche et celui de City, à Londres, était affecté mardi par des retards et des annulations de vols.

En France, une température de -15,3°C a été mesurée à Orléans et il faut remonter à 1946 pour retrouver trace d'un froid semblable en novembre ou en décembre dans cette ville du centre.

A Mouthe (Doubs, est) ,surnommée "petite Sibérie", Météo France a relevé -22°C dans la nuit, un record depuis 1971. 
Dans le sud, la route qui conduit à Andorre, à travers l'Ariège, a été interdite jusqu'à mercredi aux poids-lourds de plus de 19 tonnes en raison de la neige.

Les Pays-Bas, où les températures devraient être comprises mercredi entre -5 et -8 degrés, devraient battre le record du 1er décembre le plus froid depuis 1940, prévoit le site de météo Weerplaza. Les chutes de neige lundi soir ont provoqué 871 kilomètres de bouchons sur les autoroutes, autre record historique.

En Espagne, dans la région de Huesca (nord-est), il a fait lundi jusqu'à -10°C. La Galice (nord-ouest), la Catalogne (nord-est) et la Castille-et-Leon (centre) ont aussi été touchées par la neige et 5.000 élèves ont été privés de cours mardi.

La moitié nord du Portugal est de même sous la neige depuis lundi, avec à la clé des difficultés de circulation, en particulier dans les régions de Guarda (centre), Vila Real (nord) et Bragança (nord-est).
L'Italie souffre du froid dans le nord et en montagne (-10°C à Aoste, -4°C à Bolzano).

Quant à la Suisse, elle a enregistré "la nuit la plus froide de novembre de ces 45 dernières années" dans certaines régions, selon Météosuisse : à La Brévine, dans le canton de Neuchâtel, le thermomètre est tombé à -30,4°C, et -13,9°C ont été enregistrés dans la capitale Berne.
 
A Varsovie, 30 cm de neige sont tombés depuis lundi et des chauffeurs de poids-lourds sont restés coincés pendant 20 heures près de la capitale polonaise. Le trafic aérien était perturbé et les températures devaient chuter à -20°C dans le nord-est.

A Stockholm, il a fait dans la nuit -11,3°C, "la température la plus basse depuis novembre 1965", d'après la météo suédoise. A l'aéroport de Sundsvall, à 300 kilomètres au nord de la capitale, le thermomètre est descendu à -22,1°C, son plus bas niveau depuis 1943.

A Moscou, il fait actuellement -16, tandis que la norme est de -3,5. Le froid le plus vif a été constaté dans les régions d'Oural et de Sibérie : -47 à Iamalo-Nenets et -51 dans le pays d'Evenk.

La Grèce bénéficie dans ce contexte d'une chaleur exceptionnelle, puisque la température moyenne dépasse les 20°C à Athènes.






 Source :
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j75KQhCySqOhD2NA3Axc92fzr17w?docId=CNG.c19eae07cf59466e94963008381db084.811